Les messages fusent de tous les pays du monde: il faut absolument empêcher l’Etat sioniste de participer aux prochains Jeux olympiques de Paris. Ce qui est curieux, c’est bien cette nonchalance qui s’empare de cet organisme donneur de leçons en matière d’humanisme, d’amitié et de solidarité.
Comment n’a-t-il pas réagi jusqu’à ce jour, alors que des milliers de Palestiniens ont été assassinés, en majorité des enfants ?
Le secrétaire général de l’ONU a beau inscrire l’Etat sioniste sur une liste noire. Le CPI a beau coucher les noms de ces assassins de gouvernants de cet Etat félon sur la liste des personnes sous mandat d’amener international. Rien n’y fait. L’Allemand Thomas Bach, qui préside le CIO, n’a encore rien compris. Il laisse faire et essaie de dérouter ceux qui le rappellent à son devoir sur des voies de garage, alors que les Jeux approchent à grands pas. Mais la Tunisie a la chance d’avoir un des siens au sein de ce CIO fébrile, indécis et sans aucune volonté de prendre les dispositions qui s’imposent. Le représentant de la Tunisie le fera-t-il?
Personne ne le sait, alors que le plus grand cimetière du monde, qui se trouve dans la plus grande prison à ciel ouvert qui ait jamais existé, n’a pas encore clôturé le décompte de ceux que l’on tue de sang froid, sous les yeux de ceux qui se sont empressés de demander la suspension de la Russie et de la Biélorussie.
Ces JO de Paris feront date.
C’est la première fois que des athlètes (tous les colons qui occupent la Palestine sont censés être des soldats ou faire partie des réservistes), aux mains tachées de sang, participent à des Jeux olympiques. Coubertin, voilà ce qu’on a fait de ces JO.